Une larme dans l’océan : Un premier pas vers le rétablissement et la santé mentale
- 6 juin
- 3 min de lecture
Et si on arrêtait de croire qu’il faut aller mal « visiblement » pour mériter d’être entendu·e et agir sur sa santé mentale ?
Certaines personnes sourient, gèrent tout, assurent… mais à l’intérieur, tout déborde.
Il y a celles et ceux qui portent depuis longtemps. Qui avancent, donnent des conseils, aident les autres. Qui ne montrent jamais qu’ils vacillent. Pas par orgueil, mais parce qu’on les a toujours perçus comme les “forts”. Ceux qui tiennent. Ceux sur qui on peut
compter.
Mais derrière ces sourires tranquilles, derrière cette façade rassurante, il y a parfois de la fatigue et des enjeux de santé mentale. Du doute. Du silence. Une forme d’usure sourde, que personne ne voit — pas même les proches. On pense que ces personnes “vont bien”. Qu’elles “gèrent”. Et pourtant, elles se noient à l’intérieur.
Ce n’est pas parce qu’on ne crie pas qu’on ne souffre pas.
Et ce n’est pas parce qu’on continue à fonctionner qu’on n’a pas besoin d’aide. La souffrance n’a pas toujours de signes visibles. Parfois, elle est contenue. Cachée. Elle s’exprime autrement : dans le sommeil qui fuit, dans le cœur qui s’emballe, dans les pensées qui tournent sans relâche.
La réalité, c’est que beaucoup de personnes n’osent pas demander de l’aide parce qu’elles ne pensent pas en avoir le droit. Parce qu’elles se disent : “Ce n’est pas si grave.” Et pourtant.
À l’Institut AOS, nous accompagnons avec respect
Notre approche est différente. Nous pratiquons l’approche orientée solution (AOS) — une méthode qui ne se centre pas sur le problème, mais sur ce que vous souhaitez vivre à la place.
Cela ne signifie pas qu’on ignore la douleur. Cela signifie qu’on la reconnaît… sans s’y enfermer.

Vous venez à nous non pas pour “corriger” ce qui ne va pas, mais pour construire ce que vous voulez. Notre rôle n’est pas de disséquer ce qui vous a blessé, mais de vous aider à retrouver de l’élan, du pouvoir d’action, et du sens.Nous vous écoutons même lorsque les mots sont difficiles à poser.
Une histoire vraie : la “roche qui parle”
Un homme est venu nous consulter après un événement traumatique. Il portait ce qu’il avait vécu comme on porte une pierre dans la poitrine — sans la montrer, sans en parler. Il pensait qu’il fallait “revivre” le traumatisme pour avancer. Mais ce n’est pas ce que nous avons fait.
Nous avons parlé de lui. De ce qu’il souhaitait. Des forces qu’il avait mobilisées sans même en avoir conscience. De ce qu’il voulait transmettre, malgré ce qu’il avait traversé.
Et un jour, sa conjointe lui a dit, les yeux pleins d’émotion :« Tu es devenu ma roche qui parle. »
Avant cela, il était solide, fermé, “fort”. Certains auraient dit “une tombe”. Mais la parole a permis la transformation. Il n’a pas perdu sa solidité, il lui a donné une voix.
Il n’y a pas de bonne façon de souffrir
À l’Institut, vous êtes accueilli·e sans condition.Vous n’avez pas besoin de prouver que vous allez mal. Vous n’avez pas à vous effondrer pour qu’on vous écoute. Parfois, une larme suffit. Et parfois même, ce n’est pas une larme — juste un silence. Un soupir. Un regard.
Et c’est déjà beaucoup.
Ce que nous vous offrons
Un espace confidentiel, sécurisant, respectueux.
Une écoute sans jugement, même quand les mots manquent.
Un accompagnement orienté vers vos ressources, vos désirs, vos capacités à aller vers ce qui compte pour vous.
Un accueil en présentiel à Montréal ou en ligne.
Vous n’êtes pas seul·e
Peut-être que ce texte vous parle. Peut-être que vous pensez à quelqu’un en le lisant. Sachez que l’aide existe. Qu’elle peut être douce. Et qu’elle peut commencer par une toute petite chose : une prise de contact, un message, une première rencontre.
À l’Institut AOS, nous croyons que chaque histoire mérite d’être accueillie avec respect. Même (et surtout) quand elle commence dans le silence.
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